Vide-greniers, antiquaires, brocantes…

A l’encan…

Les mots ont souvent des itinéraires complexes… ainsi, le latin « in quantum » signifiant « pour combien » est passé par le latin médiéval « incantus » avant que d’arriver sous sa forme médiévale « enchant » devenu l’expression « à l’encan » pour signifier « aux enchères »
Et l’expression s’est peu à peu dégradée, pour signifier vente plus ou moins forcée, dans l’urgence.
Et l’on a un peu l’impression, quelquefois, que certains, sur les brocantes, ont tendance à pratiquer les enchères à l’envers, cherchant à faire baisser systématiquement tout prix affiché, quel qu’il soit, comme si l’exposant devait à tout prix, c’est le cas de le dire, vendre dans l’urgence… ce n’est pas le cas du tout !
Voyons de plus près les mœurs en vide grenier, chez les antiquaires, et en brocantes…

Les vides greniers.

Le vide grenier est un rassemblement populaire, quelquefois festif s’il est important, au cours duquel des particuliers vendent les objets dont ils n’ont plus l’usage et qui encombrent, théoriquement, leurs greniers. Il est vrai que la poussette du petit qui a maintenant une superbe barbe n’a plus vraiment d’usage !
On y trouve donc un peu de tout, généralement exposé directement au sol. On y marchande en expressions sonores, indignations sur jouées, complicités fugitives, accords faussement résignés. On y passe souvent un dimanche après-midi agréable, et l’on revient avec des merveilles, un jeu de Lego un peu défraîchi, un petit meuble à bricoler, un pull taille trois ans, un vieux vinyle…
Il faut quand même se méfier un peu, car on trouve, un peu trop facilement, des « particuliers » assez particuliers qui sont, en fait, des professionnels à peine déguisés.

Les magasins d’antiquaires.

Nous sommes là à l’autre extrémité de la vente d’objets d’occasion, que l’on appellera plutôt, en l’occurrence, objets anciens.
Théoriquement, l’antiquaire a suivi de solides études en histoire de l’art, et il est capable de dater un meuble ancien, et d’en expertiser l’état. Il a obligation de garantir l’authenticité de ce qu’il vend.
À partir de là, il va fixer des prix qui sont ce que l’on appelle des prix de marché, s’appuyant sur des barèmes officieux mais respectés.
Et le vieux meuble, il va le nettoyer et lui redonner son lustre, si possible, il va éventuellement opérer quelques restaurations destinées à le ramener au plus près de ses origines, mais il n’en changera pas l’esprit ou l’usage.
Et une discussion tarifaire devra rester… dans les limites du bon goût !

Les brocantes.

Contrairement à ce qui se passe dans les vides greniers, les exposants des brocantes sont des professionnels.
Ils passent leur temps à rechercher ce qui sera susceptible d’intéresser pour la décoration intérieure, pour tel ou tel usage… et, du coup, la palette de ce qui est présenté est très large ! Outils d’autrefois, draps anciens, bibelots, petits meubles…
Le savoir-faire du brocanteur va surtout consister à savoir trouver ce qui pourra déclencher le coup de cœur ! Et, généralement, tout ce qu’il aura trouvé, il l’aura nettoyé pour le présenter, mais ne l’aura pas modifié.

et, comme disait Dutronc… « et moi, et moi, et moi ! »

Les « Meubles de Sébastien » sont un peu atypiques dans cet univers des brocantes.

En effet, s’il m’arrive de présenter tel ou tel objet que j’aurais déniché au hasard de mes recherches, j’expose, très majoritairement, des meubles dont j’aurais vu qu’ils présentent une caractéristique, un esprit particulier et intéressant, et que je pourrais mettre en valeur par mon travail de «relooking».

Car c’est bien là le cœur de mon métier : relooker des meubles anciens pour leur donner une nouvelle jeunesse ! Et ce métier, je l’exerce avec des meubles que je trouve, mais aussi, et beaucoup, avec des meubles qui me sont confiés, buffets, armoires, commodes, tables de chevet, etc.

Promenez-vous parmi mes réalisations, piochez des idées… et contactez moi !